Site d'escalade de la
Grotte des Nains Ferrette - Altitude 606 mètres Topo réalisé avec Philippe FREYBURGER La Grotte des nains est avant tout un lieu deLégende.
ATTENTION: nous partageons en parfaite convivialité
l'accès
au site de la grotte des nains , depuis plus de dix ans, avec les
randonneurs pédestres. Il est très important que cela
puisse
encore durer de nombreuses années. Pour cela, nous nous
devons
d'être discret, respectueux des lieux et des autres utilisateurs.
Ne soyons pas envahissants. Ne laissons pas nos sacs et nos cordes
traîner
sur le sentier pendant que nous grimpons.
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LISTE DES VOIES DE LA GAUCHE VERS LA DROITE
ATTENTION: Afin de permettre la survie de la pratique de l'escalade à la grotte des nains, conformément au souhait du conseil municipal de Bouxwiller,"les visiteurs"et "le chemin des visiteurs" (les voies de part et d'autre de la grotte des nains)ont été déséquipés en avril 2005. Désormais, il n'y a plus que quinze voies équipées
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50m à droite | ||
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Plan de la falaise
réalisé
avec Philippe FREYBURGER
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L’histoire de la révolte d’une poignée de passionnés d’escalade déterminés à sauvegarder un petit espace de liberté au fin fond de la campagne alsacienne.
L’histoire débute à la fin
des
années 80 , à la limite nord du massif du Jura, de part
et
d’autre de la frontière franco-suisse. D’un côté
c’est
le Jura bâlois , de l’autre le Sungau alsacien. A cette
époque,
l’escalade était en plein développement. Coté
Suisse
, tout ce passait bien et on équipait à tour de bras les
quarante falaises du Jura bâlois. Coté français,
nous
n’avions que 2 falaises potentiellement équipables. Nous avons
commencé
par équiper la falaise de Wolschwiller. Cela se faisait à
la bonne franquette, sans concertation et sans demande d’autorisation.
Quelques riverains n’apprécièrent pas la présence
d’ « étrangers » sur le banc communal et le maire du
village , mis devant le fait accompli, découvrit la
présence
d’un site d’escalade sur sa commune. Les opposants aux grimpeurs
s’organisèrent
et, avec l’aide de quelques écologistes locaux bien au fait des
textes de loi, trouvèrent le moyen de faire interdire l’escalade
sur tout le banc communal. Ainsi, an début des années 90,
les grimpeurs naïfs et mal organisés ne purent que prendre
acte du fait qu’ils étaient définitivement
indésirables
à Wolschwiller.
Dix kilomètres plus à l’ouest,
se trouve la falaise de la Grotte des Nains (commune de
Bouxwiller).
Echaudé par notre échec, nous décidâmes de
ne
plus commettre les erreurs du passé, ainsi, François
Rohn,
le président du comité de la FFME 68 de l’époque
fit
une demande d’autorisation d’équiper le site en bonne et due
forme
le 15.06.94.
Le 20.07.94 , monsieur Burtschy, maire de
Bouxwiller nous envoya l’extrait du procès-verbal des
délibérations
du conseil municipal nous autorisant à équiper et
précisant
le cadre de notre pratique.
Durant dix ans, nous avons
équipé
21 voies et grimpé en toute quiétude à la grotte
des
nains.
2004 L’histoire se renouvellera-t-elle ?
Le Club Vosgien est une association des
randonneurs
très ancienne et très connue dans la région. Bien
que la moyenne d’âge des membres y soit particulièrement
élevée
, le Club Vosgien est un véritable lobby, une institution
alsacienne
dont une des vocation est le flèchage et l’entretient des
nombreux
sentiers de randonnée pédestre de la région.
Début mai 2004, nous tombons des nues.
Nous apprenons que Mr Schiro , président de la section locale du
Club Vosgien, celle de Ferrette, se plaint des grimpeurs dans un
courrier
daté du 22 avril et destiné au nouveau maire de
Bouxwiller,
Dominique Dirrig. Mr Schiro écrit : « Ma surprise fut
grande
car sur la falaise qui surplombe le plateau des Nains, ont
été
ouvertes plusieurs couloirs ou voies d’escalade, toute la falaise est
tapissée
de crochets et mousquetons servant à l’escalade alors qu’il
existait
déjà plusieurs voies juste autour de l’entrée de
la
grotte. » Il accuse également les grimpeurs
d’évoluer
sur une roche friable et de mettre en danger les promeneurs au pied des
voies.
Début aout il alerte les médias
locales par courrier. Ainsi on peut lire dans le journal «
L’Alsace
» et les « Dernières nouvelles d’Alsace » les
3 et 5aout :
La Gorge aux loups et la Grotte des nains,
deux noms évocateurs de légendes, mais aussi et surtout
un
lieu, bien connu des randonneurs, et très apprécié
des grimpeurs. Jusqu'à présent, les adeptes de la marche
et ceux de l'escalade avaient réussi à cohabiter en bonne
intelligence.
Jean-Louis Schiro : « Au mois de mai,
je suis passé sur le sentier balisé qui passe au pied des
falaises, et j'ai vu la roche tapissée de crochets et de
mousquetons.
J'ai été choqué, car cela dégrade le
paysage,
et des randonneurs m'en ont déjà fait la
réflexion.
»
Autre grief du président du Club
vosgien
de Ferrette, les grimpeurs pratiqueraient leur sport à la Grotte
des nains « sans autorisation ». « Nous, dès
qu'on
veut tracer le moindre sentier, on doit demander une autorisation
communale.
Là, il semble qu'ils fassent ce qu'ils veulent, sans aucune
consultation
», s'indigne-t-il. Afin de clarifier la situation, la FFME
suggère
la signature d'une convention stipulant la décharge totale du
maire
en cas d'accident, et reportant toute la responsabilité sur la
fédération.
« Depuis une dizaine d'années, c'est une pratique courante
. Nous avons déjà signé de très nombreuses
conventions, et souscrit une assurance privée qui nous couvre.
»
Le maire de Bouxwiller, Dominique Dirrig, dit ne pas avoir pour
l'instant
de position arrêtée. « Je veux tout mettre à
plat et écouter les arguments de chacun, avant de trouver la
meilleure
solution. » Il confie tout de même vouloir « laisser
le site en priorité aux randonneurs ».
Le 7 septembre, le maire de Bouxwiller invite
toutes les parties à se rencontrer à la mairie de la
commune.
Je m’y rend avec Isabelle Wack, la président du comité 68
de la FFME.
À chacun, donc, d'exprimer sa position.
Celle du Club vosgien n'a pas bougé d'un iota : le site doit
être
réservé aux randonneurs ou aux grimpeurs, sans
cohabitation
possible. « Le 21 mai dernier, à l'unanimité, neuf
membres du comité du Club Vosgien de Ferrette se sont
déclarés
contre l'escalade à la Grotte des nains, et pour
l'enlèvement
de la ferraille qui défigure les parois rocheuses »,
déclare
Jean-Louis Schiro survolté par la présence d’un auditoire
d’une bonne vingtaine de personnes. Pour ma part, je n’arrive pas les
mains
vides et déclare ne pas être insensible aux arguments de
M.
Schiro, et je suis disposé à faire des concessions
importantes
pour m'approcher de son point de vue. Je propose également de
remplacer
toutes les plaquettes dorées brillantes « Fixe
»
par des broches scellées gris mats, quasiment invisibles.
J'accepte enfin de geler l'ouverture de nouvelles voies, et même
de déséquiper toutes les voies dans le secteur du
belvédères,
soit les quatre dernières voies ouverte en 2003 .
Malgré ces propositions, aucun
signe de vacillement chez les marcheurs, et encore moins chez la
présidente
de l'association Paysage d'Alsace, Colette Marchal, également
présidente
du Mouvement des Ecologistes Indépendants du Haut-Rhin dont la
position
radicale est exposée puis envoyée le lendemain aux
médias
locales dans une lettre ouverte aux conseillers municipaux de
Bouxwiller.
« Les randonneurs sont infiniment plus nombreux que les quelques
amateurs d'escalade, argumente Colette Marchal. L'escalade constitue
une
agression pour le site qui se dégrade depuis quelques
années
et n’est pas entretenu depuis dix ans et la sécurité des
marcheurs n'est pas assurée. » Dans son empressement
à
dénigrer les grimpeurs, madame Marchal oubli qu’officiellement
c’est
le Club Vosgien qui a la charge de l’entretient des sentiers. Son
analyse
est réfutée par Joseph Muth, chef de service de l’ONF
à
Ferrette. : « L'escalade peut s'inscrire parfaitement dans le
cadre
d'une gestion durable de l'environnement », affirme-t-il. «
Vous rendez-vous compte que vous défendez l'intérêt
d'une minorité ? » lance madame Marchal sans scrupule.
En fin de réunion, devant
l’intransigeance
des opposants aux grimpeurs, le maire propose que nous nous
rencontrions
ultérieurement, en comité restreint, sur le site
même.
Le maire de Bouxwiller a
rappelé
que la municipalité précédente avait
autorisé
l'escalade le 8 juillet 1994 ; que le directeur de la Direction
départementale
de la jeunesse et des sports avait souligné
l'intérêt
sportif de la falaise de Bouxwiller, équipée grâce
aux aides financières de la DDJS et du Conseil
général,
bref que le site était considéré
d'intérêt
départemental et que la pratique de l'escalade à la
grotte
des nains était reconnue au niveau régional ;
enfin,
que la FFME (fédération française montagne et
escalade)
adhérait à une charte de l'environnement.
D. Dirrig a encore évoqué
la lettre ouverte de Mme Marchal, présidente de l'association
«
Paysages d'Alsace » et habitante de Bouxwiller, également
opposée à la pratique de l'escalade pour des raisons de
protection
du site. « Le 7 septembre dernier, j'avais réuni tout le
monde
à la mairie en espérant qu'il serait possible de trouver
un terrain d'entente mais ce ne fut pas le cas », a
commenté
le maire.
Entre-temps, la FFME a réagi
à la lettre ouverte de Mme Marchal en pointant de «
nombreuses
contre-vérités ». La fédération a
expliqué
« qu'elle était prête à aider le Club vosgien
pour l'entretien des chemin ; que les voies d'escalade se trouvaient
dans
des zones de la falaise de bonne qualité et que les
équipements
étaient parfaitement adéquats ».
Cette affaire dépassant
manifestement
le cadre local, la municipalité de Bouxwiller a eu la surprise
de
recevoir deux lettres défendant l'escalade : l'une, provient de
Jacques Muller, maire écologiste (partie des verts) de
Wattwiller,
« promeneur et grimpeur » qui explique entre autres «
C’est avec étonnement et tristesse que j’ai pris connaissance de
la mauvaise polémique qui a éclaté au sujet de la
fréquentation de la Grotte des Nains, dont je suis un
connaisseur
fidèle, en tant que promeneur d’abord, mais aussi en tant que
grimpeur.
Pratiquant ces deux activités avec le même plaisir, celui
d’être dans la nature, et en communion avec l’environnement
(l’escalade
n’est pas un combat contre une paroi, mais une autre forme de
connivence
avec le milieu, le rocher vertical en l’occurrence, dont le grimpeur va
s’efforcer de décripter les subtilités, la
complexité
et les richesses des micro-prises, pour créer les mouvements
adaptés
afin de progresser), je ne pouvais rester insensible à ce qui a
été écrit dans les journaux et qui m’a vraiment
choqué.
Il y a manifestement de la part de M. Schiro
et de Mme Marchal l’étalage d’un certain nombre de
contrevérités,
liées à une méconnaissance manifeste de la
pratique
de l’escalade :.
Depuis que je fréquente ce site,
« la cohabitation » entre grimpeurs et marcheurs s’est
toujours
faite de la meilleure façon, dans le respect des personnes. Je
peux
en témoigner : les marcheurs sont ravis de discuter avec les
grimpeurs,
de découvrir une pratique en général
méconnue
du grand public, de partager un vécu différent dans un
milieu
naturel unanimement apprécié pour son calme et sa
beauté.
»
L'autre lettre émane... du Club
vosgien de Masevaux ! Qui explique qu'il fait la promotion de la
marche mais aussi le ski et l'escalade en montagne ! « Nous
avons créé une section escalade il y a 13 ans et cela
nous
a permis de rallier beaucoup de jeunes, l'escalade provoque une saine
émulation
entre eux, leur fait découvrir le plaisir de l'effort et un lien
différent avec la nature ». Bref, pour le Club vosgien de
Masevaux, l'escalade c'est tout bon.
Enfin, l'ONF a expliqué pour
sa part qu'elle ne voyait aucun inconvénient à l'escalade.
« J'ai beaucoup
écouté
les uns et les autres et je n'ai pas vraiment senti d'opposition
à
l'escalade à la grotte des nains. Samedi passé, j'ai
invité
tout le monde sur place car je pensais que le dialogue était
encore
possible mais le Club vosgien est resté ferme sur ses positions.
Si au départ, je pensais qu'il fallait fermer le site aux
grimpeurs,
j'ai changé de position au fil du temps car je ne vois pas de
dénaturation
des lieux et la position intransigeante du Club vosgien me laisse
perplexe.
Je propose donc la signature d'une convention de trois ans avec la FFME
de mise à disposition des lieux. La convention délimitera
la zone concernée, les voies, mentionnera un code de bonne
conduite,
les responsabilités et la possibilité de
résiliation
. », a proposé le maire au terme de son argumentaire.
Le moins qu'on puisse dire, - et sans
concertation préalable comme l'a souligné D. Dirrig
à
plusieurs reprises- c'est que tous les conseillers initialement
plutôt
réticents à l'escalade ont changé d'avis en
découvrant
ce que c'est. « Ils sont deux par cordée et doivent
être
très concentrés sur ce qu'ils font, le premier
renseignant
le second ; il n'est pas question de brailler ou de chanter à
tue-tête
pendant l'escalade », a souligné un conseiller. «
Chacun
a le droit de pratiquer son loisir, je n'aimerai pas non plus qu'on
m'interdise
le ski dans les Vosges ; de plus, les pitons sont vraiment très
discrets », a témoigné un autre. « Il ne faut
pas oublier qu'à Ferrette, il y a un club d'escalade, un jour
ils
seront peut-être heureux de grimper à la grotte des nains.
Et c'est aussi un spectacle pour les promeneurs ! », a
renchéri
un troisième.
Finalement, C'est un oui unanime à
l'escalade à la Grotte des nains qu'a prononcé vendredi
soir
le conseil municipal de Bouxwiller, estimant que le Club vosgien,
section
de Ferrette, faisait fausse route dans cette affaire . Selon les
élus,
cela n'empêchera pas le site de garder sa quiétude et son
aura mystérieuse.
« On ne peut pas
éternellement
tout interdire dans le Sundgau et prôner d'un autre
côté
le tourisme vert. Je vous remercie de votre esprit d'ouverture »,
a souligné le maire (et conseiller général du
canton)
en clôturant la séance.
Epilogue?
Informations tirées du journal
"l'Alsace"
On pensait l'affaire terminée mais
dès
le 14 novembre monsieur Schiro ameute les journaux locaux . Il exprime
sont mécontentement et promet de ne pas en rester là.
La confirmation arrive le 21 novembre. En
effet le comité du club vosgien de Ferrette s'est réuni.
Mécontent, il envisage de supprimer le balisage du sentier
pédestre
( en représailles à la décision du conseil
municipale
de Bouxwiller).
Le 27 novembre, Philippe Boulard, un membre
du club vosgien d'Altkirch fait part de sa consternation face à
la prise de position radicale du Club vosgien de Ferrette.
Casimir Was publié une satire
en patois alsacien ou la position prise par le club vosgien de Ferrette
est tournée en dérision. Son histoire se termine ainsi:
"Il
semble donc que le Club Vosgien veuille à présent
débaliser
l'accès à la grotte des nains. Iront-ils jusqu'à
faire
un itinéraire Bis afin d'éviter ce lieu désormais
maudit" . Et de conclure en alsacien: "Eis isch sicher, sie kenne
niemerem
verbiete dert durre z'laufe un wurum nit, mit de Kràbser e weni
vu d'r güeti alti Zitt verzelle"(Une chose est certaine, ils ne
pourrons
interdire à personne de passer par là, et pourquoi ne
taillerions
nous pas une bavette avec les grimpeurs en évoquant le bon vieux
temps ).
Réuni le 4 décembre, le conseil d'administration
de la Fédération des Clubs vosgiens du Haut-Rhin, a
voté
une motion de soutien à la section de Ferrette, pour « son
action en faveur de la randonnée ». « Cette motion
visait
aussi à inciter le Club vosgien de Ferrette à maintenir
le
balisage des sentiers », précise Jean Klinkert, premier
vice-président
de la fédération. Ce dernier s'est vu confier par
ailleurs
une « mission de pacification » visant à renouer le
dialogue, et qui devrait mener également à la mise en
place
de panneaux d'information relatifs aux différentes pratiques
autorisées
sur le site. « Il n'est pas question pour l'instant de
débaliser,
affirme Jean Klinkert. J'ai été chargé de
réunir
un comité "d'experts", qui devra quantifier et qualifier
les risques objectifs liés à la pratique
simultanée
de différents sports sur le site. »( ce pseudo
comité
"d'experts" ne se réunira évidemment jamais puisque la
FFME
est délégataire de l'activité, donc
qualifiée
en la matière) Autre tentative de médiation, celle de
Pierre
Brand (Maire de Ferrette), qui avait invité récemment
à
la mairie de Ferrette les différents acteurs de «
l'affaire
»(c'est à dire, exclusivement des membre du club vosgien
de
Ferrette, les grimpeurs n'étant pas invités).
Suggérant
la recherche d'autres sites d'escalade dans le Jura alsacien, le maire
de Ferrette a même évoqué la possibilité
d'installer
« quelques voies d'entraînement » sur le ban de sa
commune
(monsieur Brand ignore malheureusement qu'il n'y a pas d'autre
site
potentiel dans le Sungau). Une bonne volonté qui n'a pas
convaincu
le maire de Bouxwiller Dominique Dirrig. « En tout cas, le
conseil
municipal de Bouxwiller ne reviendra pas sur sa décision. Pour
moi
c'est une affaire classée, et ce n'est pas la peine de faire
encore
des réunions. » La convention entre la FFME
(Fédération
française de montagne et d'escalade) et la commune de Bouxwiller
sera signée au printemps. D'ici là, on peut
espérer
que la toute nouvelle « commission locale des espaces, sites et
itinéraires
relatifs que sports de nature » aura permis d'apaiser le
climat
et de rétablir une entente cordiale entre marcheurs et grimpeurs
( on a plus entendu parler de cette commission depuis).
Le 17 mars 2005 parait le compte rendu de l'assemblé
générale
du Club Vosgien de Ferrette. Le bilan est impressionnant et les
mérites
nombreux, mais un bilan moral de Mr Schiro n'est pas complet s'il ne
lui
est pas donné l'occasion de dénigrer ce qu'on peut
qualifier
d'externe au club. Ainsi quelques élus locaux, circuits
équestres
de Sungau 2000, circuits VTT de 1985, ou encore pistes de ski de fond
du
Glasterberg ont eu droit à quelques piques. Monsieur Schiro n'a
pas oublié les grimpeurs niant toutes les démarches
déjà
effectuées par la FFME. Et d'affirmer:"Il n'y a eu aucun respect
de la légalité,ni de prise en compte du site naturel..."
Ce sera sera sans doute l'un des sujets abordés lors de l'
assemblé
générale du comité départemental qui se
tiendra
à Ferrette le 9 avril ou le 24 avril pour le district 6.
Assemblé générale des Club Vosgiens du
Haut-Rhin
du 9 avril .
(Les clubs vosgiens ont trouvé un nouveau bouc
émissaire:
LES ÉOLIENNES)
"L'Alsace est un grand jardin qu'il faut préserver
».
En substance, les éoliennes défigureront les paysages.
Voilà
la position des élus des Clubs Vosgiens.
Autre sujet de préoccupation du Club Vosgien : les sentiers.
Jean-Louis Schiro regrette que son groupe se trouve de plus en
plus
confronté à la fermeture de sentiers et cheminements
pédestres
« dévastés par les engins de débardage, les
cavaliers, les motos, 4x4, et VTT ». Ces derniers,
précise-t-il
sans sourciller « ne causent pas trop de dégâts mais
ne respecte pas le code forestier. Il y a de la place pour tout le
monde
mais en se respectant les uns les autres et le code forestier
»(sic!)
. Enfin pour les points statutaires, signalons que Jean Klinkert
président de la section de Colmar a été reconduit
dans ses fonctions de président de l'association et que
Jean-Louis
Schiro, section de Ferrette a été promu 2e
vice-président
.
Tout auréolés de cette 2ème
vice-présidence
et tout affairés à casser de l'éolienne les Don
Quichotte
du Club Vosgien de Ferrette en ont oublié les grimpeurs.
Il en a été de même à l'assemblé du 24 avril où " l'amnésie" grimpistique a semblé se pérenniser.
Cette histoire c'est terminée fin avril 2005. Depuis ce temps , dans le Sundgau il ne c'est plus jamais rien passé. Tout le monde a oublié les grimpeurs. Si vous avez beaucoup de chance, par une belle journée d'été, vous croisez peut être une cordée de "locaux" sur la falaise de la Grotte des Nains.